Netflix, YouTube et d’autres plateformes de streaming pourraient bientôt être taxés si le projet de loi de finances 2017 est voté à l’assemblée. Une imposition à hauteur de 2 % sera prévue à cet effet et il sera d’ailleurs qualifié de « taxe YouTube ».

Une décision qui pourrait sûrement impacter sur notre mode d’utilisation de ce réseau social spécialisé dans la diffusion de vidéo. En effet, on pourrait s’attendre à ce que l’accès à cette plateforme soit payant.

Des taxes sur les publicités diffusées en ligne

Le spectre de la taxe sur les vidéos publicitaires en ligne fait sa réapparition en France. Il y a quatre ans, on a vu l’émergence de cette proposition houleuse, et maintenant la nouvelle revient dans le cadre du projet de loi de finances 2017. Celui-ci indique que des taxes seront appliquées sur les revenus de Netflix, Dailymotion, YouTube…

En clair, les sites suggérant des vidéos en streaming seront assujettis à cette taxe moyennant les 2 %. Selon les informations rapportées par Les Echos, cette proposition d’imposition émane des députés socialistes Pierre-Alain Muet, Bruno Le Roux et Karine Berger. Elle a d’ailleurs été déjà examinée en commission des finances de l’Assemblée. Notez que les sites de presse ne sont pas touchés par cette taxe.

Seuls les géants du web seront visés

En amont, l’imposition vise notamment à concevoir une forme d’équité avec le secteur de la location de vidéos. Cependant, l’objectif des législateurs est d’enfin faire passer les GAFA à la caisse, eux qui sont exonérés d’impôt.

D’ailleurs, en 2013, le rapport Colin et Collin avait proposé d’imposer les grands noms du Net sur les données. Cette « taxe YouTube » est très complexe, car on ne sait pas comment différencier le contenu amateur d’un professionnel. Effectivement, ces 2 % ne toucheraient que les contenus audiovisuels, les œuvres audiovisuelles ou cinématographiques.

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